La démarche Qualité de vie au travail reprend


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La démarche Qualité de vie au travail reprend

personne dans un fauteuil roulant

QVT, trois lettres pour améliorer la Qualité de Vie au Travail. La démarche entamée en 2019 a dû s’interrompre à cause de la crise sanitaire. Elle reprend avec une réunion du Comité de pilotage.

La démarche QVT (Qualité de vie au travail), qui s’inscrit dans la politique de RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) engagée par l’Apei Centre Alsace, a débuté en 2019.

Le Comité de pilotage, après deux réunions en 2020, en janvier et en juin, a dû interrompre ses travaux en raison de la pandémie et des implications dans tous les services. En cette fin de premier semestre 2021, alors que la vie reprend peu à peu son cours avec l’allègement des restrictions, le processus va pouvoir se réengager. Un rendez-vous est d’ores et déjà fixé au 2 juillet, pour une nouvelle réunion du Copil (Comité de pilotage).

Un baromètre unique pour tous…

Pour rappel, un premier diagnostic a été réalisé début 2020, avec un Baromètre pour l’ensemble des salariés et travailleurs en situation de handicap de l’Apei Centre Alsace. Un baromètre représentatif du fait du taux de réponse –à 54%–, de l’anonymat des réponses, et des personnels concernés, que ce soit par fonction, établissement ou statut (cadre ou non cadre). Les résultats, plutôt positifs, avaient été présentés dans le VLV #63 d’août 2020. Plusieurs pistes de réflexion se sont déjà dégagées à l’issue de ce baromètre (lire exemples ci-dessous).

… et un diagnostic par groupes de métiers

Dans un deuxième temps, l’idée est de réaliser un diagnostic avec une représentation de l’ensemble des salariés et/ ou métiers de l’ensemble des établissements et services de l’Apei Centre Alsace.

Le premier cycle d’expérimentation a été limité, dans un premier temps, à six groupes de métiers. Des diagnostics animés par un «pilote diagnostic» grâce à une fiche de mission validée par le Copil.

En raison de la pandémie, seuls trois groupes ont été rencontrés pour l’instant: le groupe Administratif (ensemble des secrétaires et assistantes de direction), le groupe Services généraux (agents de service et maîtresses de maison du Pôle AHI), le groupe Soin (personnel paramédical du Camsp).

Certaines questions, standardisées, n’étaient pas forcément en adéquation avec l’ensemble des activités de l’association. L’outil sera donc revu et ajusté avant d’être soumis aux trois groupes suivants: Travailleurs de L’Évasion, Veilleurs de nuit du Pôle SAM, Educatif (personnel du Moulin et du SAVS-Samsah).

 


Un groupe de 13 membres

Le Copil (Comité de pilotage) sur la Qualité de vie au travail, inclut:

► 5 représentants de la direction. Le directeur général, le directeur du Pôle Autonomie Habitat Inclusif, la directrice du Pôle Santé accompagnement médicalisé, un technicien Ressources humaines et la cheffe de service du SAVS-Samsah

► 4 représentants des salariés. La référente Qualité, gestion des risques et santé au travail du pôle SAM, la cheffe de service à l’Esat L’Évasion, l’infirmière coordinatrice du Pôle AHI, une éducatrice du Camsp.

► 4 membres du CSE (Comité social et économique). La cheffe de service du Service d’accueil de jour Le Moulin, la cheffe de service du Castel, une agente de service du Castel et un éducateur de L’Ancienne Cour.

 


De premières pistes

Quelques pistes d’amélioration se dégagent déjà, après le Baromètre et le Diagnostic des trois premiers groupes de métiers.

Certains regrets, liés à une activité ou à la configuration d’un lieu, sont assez simples à appréhender: une ligne téléphonique en plus par-ci, un microondes en plus par-là, ou encore l’aménagement d’un lieu pour la pause méridienne…

Paradoxalement, d’autres points ont déjà été améliorés du fait de la crise sanitaire. Ainsi, alors que 74% des cadres regrettaient d’être trop souvent interrompus pendant leur travail, notamment sur les gros dossiers, le télétravail mis en place pendant la pandémie a permis d’apporter un premier soulagement.

En revanche, en raison de leur transversalité, d’autres problématiques demandent davantage d’organisation, de réflexion et de travail. C’est par exemple le cas du matériel employé pour les soins. Ainsi, moins d’un salarié sur deux dit disposer de matériel adéquat –ils sont même 65% à le regretter au Pôle SAM. Or cela impacte la santé, peut entraîner des douleurs articulaires.

Des investissement ergonomiques importants ont été réalisés ces dernières années suivant un plan pluriannuel, permettant l’installation de rails de transfert, de lits médicalisés, de verticalisateurs notamment. Dans ce cas particulier, un travail transversal sur le matériel disponible, son adéquation et ses conditions d’utilisation pourrait être entrepris.

Autre exemple: la peur d’être physiquement agressé. Le Charme, du fait de la spécificité du public, a développé des partenariats avec la gendarmerie et l’hôpital psychiatrique. La mise en place de PTI (Protection travailleur isolé), y compris pour le personnel intervenant à domicile, comme les salariés du SAVS-Samsah, et la programmation de formations de type Psychoboxe permettent d’apporter des réponses à ces peurs exprimées.

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